Émilie Monnet
Mise en scène: Émilie Monnet, Co-Mise en scène: Angélique Willkie, Assistante à la mise en scène: Letícia Dal-Ri Tórgo
Anna Beaupré Moulounda, Catherine Dagenais-Savard, Émilie Monnet et une interprète additionelle
Texte : Émilie Monnet
Dramaturgie : Marilou Craft
Mise en scène : Émilie Monnet, Angélique Willkie
Collaboratrice à la mise en scène : Mélanie Demers
Musique : Laura Ortman
Scénographie : Max-Otto Fauteux
Lumière : Julie Basse
Vidéo : Caroline Monnet
Son et musique : Frédéric Auger
Arrangements chant : Émilie Dominique Fils-Aimé
Chant pow wow : Black Bear Singers
Costumes : Korina Emmerich, Yso
Assistante à la mise en scène : Érika Maheu-Chapman
Voix : Dominique Cyrille
Intégratrice vidéo : Dominique Hawry
Régie son : Frédéric Auger
Régie vidéo : Marie-Frédérique Gravel
Direction technique : Romane Bocquet
Surtitres : Elaine Normandeau
Direction de tournée et surtitres : Élise Di Pierro
Production : Dominique Sarrazin
Administration : Gestion Dumont St-Pierre
Communications : Jean-Matthieu Barraud
Représentation : Cusson Management ; La Magnanerie MAG.I.C
Production : Productions Onishka
Coproduction : Espace Go
Contribution à la création : Madeleine Sarr, Aïcha Bastien N’diaye, Letícia Tórgo, Soleil Launière
Avec le soutien de Fonds national de création du Centre national des arts, Fondation Cole, Conseil des arts du Canada, Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts et des lettres du Québec, programme Territoire Création Théâtre de la Ville (Canada), Théâtre du Bic (Canada), Théâtre Hector-Charland (Canada), Émergence théâtrale autochtone du Centre des auteurs dramatiques en partenariat avec la Fondation Cole, Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Résidences Théâtre Le Diamant (Canada), Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (Canada), École nationale de Théâtre du Canada, Salon 58
C’est en 1740 qu’a lieu en Nouvelle-France le procès de Marguerite Duplessis, jeune femme autochtone qui entame un procès pour revendiquer sa liberté. Achetée pour être revendue, elle doit être embarquée sur-le-champ sur un bateau marchand en direction de la Martinique. C’est la première fois dans l’Histoire de la Nouvelle-France qu’une personne autochtone intente une poursuite judiciaire. Et la première fois aussi qu’une personne mise en esclavage tente de faire reconnaître son droit à la liberté. Inévitablement, Marguerite perd son procès et est emmenée en Martinique. On ignore ce qui lui arrive par la suite. C’est le feu de Marguerite qui a inspiré ce spectacle. C’est ce même feu qui brûle chez toutes les Marguerite, celles d’hier et d’aujourd’hui, qui luttent pour faire reconnaître la justice. C’est le feu de la régénération et de la mémoire retrouvée. « Habitée par son récit, je suis partie à la recherche de traces de Marguerite deux cent quatre-vingts ans plus tard. J’ai foulé la pierre et la roche volcanique, traversé le fleuve à cet endroit où l’eau douce rencontre le sel, et écouté le vent en Martinique. Je me suis demandé s’il y avait d’autres façons de faire ressurgir les mémoires et remplir les trous de l’Histoire. » - Émilie Monnet
70 minutes
15 mars 2022
Adresse
5043, rue Saint-Dominique, 3e étage, Montréal, QC, Canada, H2T 1V1
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La médiation artistique recouvre des pratiques d’intervention et des dispositifs mis en œuvre par des médiateur·rice·s et artistes professionnel·le·s afin de favoriser le rapprochement entre l’art et les publics. Elle a donc pour objectif de faire vivre et valoriser une expérience artistique signifiante en mettant en dialogue les œuvres, la démarche créative des artistes et les spectateur·rice·s.
Les activités de médiation artistique permettent également aux spectateur·rice·s de mieux appréhender une œuvre et de mieux en saisir le sens en vue de leur faire vivre une expérience de qualité et de susciter chez eux·elles une réflexion critique. La médiation artistique a donc pour effet d’éveiller ou de nourrir la curiosité du spectateur·rice et en lui permettant, éventuellement, d’élargir le champ des œuvres artistiques qu’il·elle souhaite fréquenter.